Une longue tradition de pèlerinages
Au temps de Jésus, la Loi juive prescrivait que tous les hommes juifs devaient monter en pèlerinage à Jérusalem trois fois par an, à l’occasion des grandes fêtes religieuses : Pessa’h (la Pâque), Chavouot (la fête des Semaines) et Souccot (la fête des Tentes). Ces fêtes, appelées « fêtes de pèlerinage », étaient l’occasion d’offrir des sacrifices au Temple et de se recueillir en présence de Dieu, selon les commandements de la Torah (notamment dans le Deutéronome 16). Jésus lui-même, selon les Évangiles, participait à ces pèlerinages, notamment lors de la Pâque. Bien que le Temple ait été détruit en l’an 70, cette tradition du pèlerinage à Jérusalem s’est perpétuée : aujourd’hui encore, de nombreux juifs du monde entier se rendent à Jérusalem, particulièrement lors de ces fêtes, pour prier au Mur des Lamentations, vestige du Temple, perpétuant ainsi un lien millénaire avec la ville sainte.
Le Psaume 121 (122) chante la joie de monter en pèlerinage à Jérusalem :
« Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais !» A cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! » A cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien. » (Ps 121)
Mont Sion
Mur des Lamentations
Saint sépulcre
Esplanade du Temple
Mont des Olivers
Mont des oliviers

Esplanade des mosquées Photo E. Pastore

église orthodoxe Marie Madelaine Photo E. Pastore

Dominus Flevit Photo E. Pastore

Jardin des oliviers Photo E. Pastore
Gethsémani
Gethsémani est un lieu hautement symbolique du christianisme, situé au pied du mont des Oliviers, à l’est de la vieille ville de Jérusalem. Son nom, issu de l’araméen Gat Shemanim (« pressoir à huile »), rappelle la présence historique d’oliviers dans la région. C’est surtout le site où, selon les Évangiles, Jésus a prié intensément et vécu une profonde angoisse la veille de sa crucifixion, après la Dernière Cène. C’est également là qu’il fut arrêté par les soldats, trahi par Judas. Aujourd’hui, les pèlerins y visitent le jardin de Gethsémani, où subsistent d’anciens oliviers, ainsi que la basilique de l’Agonie (ou Église de toutes les Nations), construite sur le lieu traditionnel de la prière de Jésus et abritant la « pierre de l’agonie ». Une grotte voisine marque aussi le lieu présumé de son arrestation.
«Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit: « Restez ici, pendant que je m’en vais là-bas pour prier ». Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors: « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi ». Il s’écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux »» (Mt 26, 36-39).

Basilique de Gethsémani Photo E. Pastore

Grotte de Gethsémani Photo E. Pastore
Mont sion
Le Cénacle serait la « chambre haute » dont parlent les Évangiles où auraient eu lieu le dernier repas de Jésus avec ses apôtres (la Sainte Cène).

Vers le mont Sion Photo E. Pastore

Basilique de la dormition Photo E. Pastore

Cénacle Photo E. Pastore

Cénacle Photo E. Pastore
Le quartier juif et le mur occidental
Le Quartier juif est l’un des quatre quartiers traditionnels de la vieille ville de Jérusalem. Il est dans la partie sud-est des murailles de la ville et s’étend depuis la Porte de Sion au sud, puis longe le quartier arménien à l’ouest jusqu’au Cardo au nord et jusqu’au mur Occidental et au mont du Temple à l’est. Le Mur occidental (ou mur des Lamentations) est le Mur saint des Juifs. Il est situé sur une esplanade de Jérusalem pouvant accueillir 250 000 fidèles. C’est ici qu’eut lieu le sacrifice d’Isaac et que Salomon éleva le Temple dans lequel il déposa l’arche d’alliance. Détruit par Nabuchodonosor, il fut reconstruit par le roi Hérode (vers 20 av. JC), puis à nouveau détruit par Titus (en 70 ap. JC).

Mur occidental Photo E. Pastore
Le saint sepulcre
Le Saint-Sépulcre est le tombeau du Christ, c’est-à-dire l’édicule (maintenant englobé dans l’église du Saint-Sépulcre) construit sur la grotte où le corps de Jésus de Nazareth fut déposé après avoir été descendu de la croix à Jérusalem. Il s’agit du lieu le plus sacré sur la terre puisque c’est là que Jésus est ressuscité!

Saint Sépulcre Photo E. Pastore

Coupole du Saint Sépulcre Photo E. Pastore
Esplanade des mosquees
L’esplanade des Mosquées pour les musulmans ou esplanade du Temple pour les juifs est le premier lieu saint du judaïsme, et le troisième de l’islam sunnite (après La Mecque et Médine). Elle est située dans la vieille ville de Jérusalem sur le mont du Temple d’Hérode.

Dôme du Rocher Photo E. Pastore

Dôme du Rocher Photo E. Pastore

Dôme du Rocher Photo E. Pastore

Miniature du Saint des Saints, Musée d'Israël Photo E. Pastore

Miniature du Temple de Jérusalem, Musée d'Israël Photo E. Pastore
Piscine de bethesda

Pierre tombale Photo E. Pastore

Eglise Sainte Anne Photo E. Pastore

Anne et Marie Photo E. Pastore
Via Dolorosa
La Via Dolorosa (ou « chemin de la douleur » en latin) est une rue de la vieille ville de Jérusalem qui, selon la tradition chrétienne, correspond au chemin emprunté par Jésus-Christ portant sa croix depuis le lieu de sa condamnation jusqu’au lieu de sa crucifixion, au Golgotha.
La Maison du grand-prêtre Caïphe
Joseph, dit Caïphe, est un des grands prêtres du Temple de Jérusalem pendant la première moitié du 1er siècle. Il juge Jésus et le détient prisonnier chez lui la nuit du jeudi au vendredi.

Saint Pierre en Gallicante Photo E. Pastore

Saint Pierre en Gallicante Photo E. Pastore

Escalier du 1er siècle Photo E. Pastore