À propos

La Bible, avec ses histoires, ses langues, ses différents genres littéraires, les personnages qui la peuplent, ses miracles et ses violences, mais surtout cette lente découverte d’un Dieu qui se révèle peu à peu dans l’histoire des hommes, tout cela s’est passé sur une terre qui se laisse encore découvrir et visiter aujourd’hui. Ce site n’a d’autre prétention que d’offrir un voyage virtuel à travers la Terre Sainte et à travers l’Écriture Sainte.
Non seulement j’aime la Bible et j’aime voyager, mais je suis surtout enseignante et chercheuse en exégèse biblique de l’Ancien Testament à l’Institut Catholique de Paris (ICP), mes cours et travaux de recherche portent principalement sur la royauté (Livres des Rois) et sur le prophétisme biblique (Prophètes postérieurs).
En 2023, j’ai soutenu ma thèse de doctorat, dirigée par Prof. Sophie Ramond (Institut Catholique de Paris – ICP) et Prof. Corinne Lanoir (Institut Protestant de Théologie, Paris – IPT), intitulée : « La sagesse mise à l’épreuve : La visite de la reine de Saba dans le cycle de Salomon (1 Rois 2 – 11), une comparaison entre le Texte Massorétique et la Septante ». Depuis, je m’intéresse particulièrement aux rapports complexes entre les versions hébraïques et grecques des textes.
Je suis actuellement membre de l’équipe « Bible et littératures antiques » au sein de l’Unité de recherche Religion, Culture et Société (EA 7403). J’occupe également la fonction de déléguée générale de l’Institut des Sciences Bibliques, rattaché au Vice-Rectorat à la Recherche de l’Institut Catholique de Paris.
Qui était Egérie ?
Via Egeria signifie « En route avec Égérie ». Qui était Égérie? Une grande dame exploratrice venue d’Occident qui s’est rendue à Jérusalem en 381 ; pendant trois ans, elle a visité tous les lieux saints du Proche-Orient chrétien, non seulement en Palestine, mais aussi en Égypte, dans le Sinaï, en Transjordanie, en Syrie. De Constantinople, où elle faisait étape après son périple, elle écrit à des correspondantes le récit de son voyage, décrivant tous les lieux saints qu’elle a visités et, de manière particulièrement détaillée, la liturgie qu’elle a vu célébrer dans les sanctuaires de Jérusalem. Sur les lieux des événements rapportés dans l’Ancien et le Nouveau Testament, Égérie ouvrait la Bible pour lire in situ le passage correspondant.
la fleur hexagone comme emblème
La fleur à six pétales ou fleur hexagone est l’emblème du site Via Egeria. La fleur est elle-même entourée d’une couronne de six autres pétales. C’est le total de douze, chiffre symbolique, qui peut être interprété comme la synthèse d’une lecture de la Bible qui se veut croyante et qui sous-tend les réflexions présentées dans ce site.
Le chiffre douze évoque d’abord la dimension terrestre ou cosmologique. Il rappelle les douze mois de l’année ou les douze signes du zodiac, soit le parcours du soleil dans notre système solaire en une année. Douze est donc d’abord le symbole de la terre, du ciel et de tout ce qu’ils contiennent. Or, c’est précisément dans ce temps que Dieu est à l’œuvre. C’est dans ce monde que le Verbe s’est fait chair. Ainsi, l’histoire de l’humanité est une histoire sainte parce qu’elle ne se fait pas sans la présence et l’intervention de Dieu.
Le chiffre douze rappelle encore l’histoire que Dieu écrit dans la continuité entre l’Ancien et le Nouveau Testament, entre la première et la nouvelle Alliance, dont le pivot central est Jésus-Christ. Le peuple d’Israël, appelé par Dieu, se compose de douze tribus, en mémoire de quoi Jésus a choisi et appelé douze apôtres sur qui s’appuie l’Église. Nous-mêmes, membres de l’Église, nous sommes les héritiers de cette histoire sainte qui se poursuit inlassablement jusqu’à ce que s’achève notre pèlerinage terrestre.
En bref, le chiffre douze exprime et rappelle ce qui habite le cœur de tout pèlerin croyant : la conviction que Dieu, à travers son Fils unique Jésus-Christ, précède et guide chacun d’entre nous jusqu’à la Jérusalem d’en haut. Puisse Égérie nous entraîner et nous accompagner sur nos routes !



 
 



 



















