Parcourir la terre de la reine de saba

Pourquoi partir en Éthiopie? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles cette destination peut être choisie, notamment celle de l’extraordinaire richesse de la tradition chrétienne qui a fleuri dans cette région depuis le 4ème siècle.

L’Éthiopie entretient une étroite relation avec la Bible. L’Éthiopie a lu et reconnu sa destinée dans la Bible et, en retour, elle a écrit son histoire à cette lumière en tirant le fil de traditions bibliques.

Les théologiens éthiopiens ont tout d’abord lu dans la Bible diverses mentions flatteuses et prometteuses de leur pays, sous des noms divers. On pense d’abord au verset affirmant que « Kush accourt, les mains tendues vers Dieu » (Psaume 68,32). Mais aussi à deux récits, dans l’un et l’autre Testament de la Bible, évoquant des souveraines. Le premier voit la reine de Saba rendre visite à Salomon après avoir entendu parler de sa sagesse (1 Rois 10,1-10). Le second rapporte qu’un haut fonctionnaire de Candace, reine d’Éthiopie, venu à Jérusalem, découvre l’Évangile et se fait promptement baptiser (Actes 8,26-40).

Tirant profit de traditions et de sources qui brodaient déjà sur les narrations bibliques, des lettrés abyssiniens du 14ème siècle ont peint une vaste fresque dans laquelle leur pays, leur monarchie et leur foi trouvent des racines antiques et vénérables, ainsi qu’une place dans la destinée du monde. Cette œuvre ambitieuse s’appelle le Kebra Nagast ou Gloire des rois.

Le pèlerinage commence à Addis-Abeba, fondée à la fin du 19ème siècle, lorsque la reine Taitu, épouse du roi Ménélik, aperçut une verte vallée depuis la résidence royale initiale au sommet de la colline d’Entoto ; Addis Abeba signife « Nouvelle Fleur » dans la langue officielle de l’Éthiopie, l’amharique

Il faut ensuite se rendre dans la région de Baher Dar, pour découvrir le lac Tana et ses trente-sept îles, dont l’ile de Debré Maryam où se réunit en 1688 un concile sur les 2 natures du Christ, la presqu’île de Zéghé pour visiter les églises du « Pacte de miséricorde » (Uhra Kidane Mehret).

On visite Gondar, devenue cité impériale grâce à l’empereur Fasilidas, après les invasions musulmanes qui dévastèrent le pays au XVIe s. Puis, Axoum, capitale d’un royaume prestigieux au 1er millénaire de notre ère. Les archéologues estiment que la ville a plus de 2000 ans d’histoire et la tradition orale en fait la capitale de la Reine de Saba. On s’arrête ensuite dans la cité chrétienne des deux cathédrales Sainte Marie de Sion, à côté de la chapelle où les Éthiopiens sont persuadés qu’est conservée l’arche d’Alliance ramenée de Jérusalem par Mélénik 1er.

On reprend la route vers Hawzien et arrêt à Yeha pour visiter le temple sabéen qui date du VIIe siècle av JC et le trésor de l’église d’Abba Afsé, l’un des neuf moines syriens arrivés dans le pays au Ve siècle après avoir fait un séjour en Egypte dans un monastère pacômien.

Départ pour Lalibela, afin d’y visiter certaines des 12 églises rupestres du XIIIème siècle classées au patrimoine mondial par l’UNESCO, excavées selon la légende, avec l’aide des anges.

Parcourir la terre de la reine de saba

Pourquoi partir en Éthiopie? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles cette destination peut être choisie, notamment celle de l’extraordinaire richesse de la tradition chrétienne qui a fleuri dans cette région depuis le 4ème siècle.

L’Éthiopie entretient une étroite relation avec la Bible. L’Éthiopie a lu et reconnu sa destinée dans la Bible et, en retour, elle a écrit son histoire à cette lumière en tirant le fil de traditions bibliques.

Les théologiens éthiopiens ont tout d’abord lu dans la Bible diverses mentions flatteuses et prometteuses de leur pays, sous des noms divers. On pense d’abord au verset affirmant que « Kush accourt, les mains tendues vers Dieu » (Psaume 68,32). Mais aussi à deux récits, dans l’un et l’autre Testament de la Bible, évoquant des souveraines. Le premier voit la reine de Saba rendre visite à Salomon après avoir entendu parler de sa sagesse (1 Rois 10,1-10). Le second rapporte qu’un haut fonctionnaire de Candace, reine d’Éthiopie, venu à Jérusalem, découvre l’Évangile et se fait promptement baptiser (Actes 8,26-40).

Tirant profit de traditions et de sources qui brodaient déjà sur les narrations bibliques, des lettrés abyssiniens du 14ème siècle ont peint une vaste fresque dans laquelle leur pays, leur monarchie et leur foi trouvent des racines antiques et vénérables, ainsi qu’une place dans la destinée du monde. Cette œuvre ambitieuse s’appelle le Kebra Nagast ou Gloire des rois.

Le pèlerinage commence à Addis-Abeba, fondée à la fin du 19ème siècle, lorsque la reine Taitu, épouse du roi Ménélik, aperçut une verte vallée depuis la résidence royale initiale au sommet de la colline d’Entoto ; Addis Abeba signife « Nouvelle Fleur » dans la langue officielle de l’Éthiopie, l’amharique

Il faut ensuite se rendre dans la région de Baher Dar, pour découvrir le lac Tana et ses trente-sept îles, dont l’ile de Debré Maryam où se réunit en 1688 un concile sur les 2 natures du Christ, la presqu’île de Zéghé pour visiter les églises du « Pacte de miséricorde » (Uhra Kidane Mehret).

On visite Gondar, devenue cité impériale grâce à l’empereur Fasilidas, après les invasions musulmanes qui dévastèrent le pays au XVIe s. Puis, Axoum, capitale d’un royaume prestigieux au 1er millénaire de notre ère. Les archéologues estiment que la ville a plus de 2000 ans d’histoire et la tradition orale en fait la capitale de la Reine de Saba. On s’arrête ensuite dans la cité chrétienne des deux cathédrales Sainte Marie de Sion, à côté de la chapelle où les Éthiopiens sont persuadés qu’est conservée l’arche d’Alliance ramenée de Jérusalem par Mélénik 1er.

On reprend la route vers Hawzien et arrêt à Yeha pour visiter le temple sabéen qui date du VIIe siècle av JC et le trésor de l’église d’Abba Afsé, l’un des neuf moines syriens arrivés dans le pays au Ve siècle après avoir fait un séjour en Egypte dans un monastère pacômien.

Départ pour Lalibela, afin d’y visiter certaines des 12 églises rupestres du XIIIème siècle classées au patrimoine mondial par l’UNESCO, excavées selon la légende, avec l’aide des anges.