Un voyage culturel et historique en Arabie Saoudite offre une immersion unique dans une région au carrefour des grandes civilisations et des récits bibliques. Ce pays, ses habitants et certaines de ses villes sont mentionnés à plusieurs reprises dans la Bible. Ces références bibliques, combinées aux vestiges archéologiques – du Paléolithique, du Chalcolithique jusqu’à l’âge de Fer – et aux paysages majestueux du désert, font de l’Arabie une destination captivante !

La découverte de l’Arabie se fait en suivant le tracé des anciennes routes caravanières servant à transporter les aromates, notamment l’encens, depuis le Sud de la péninsule arabique (aujourd’hui le Yémen) jusqu’au bassin méditerranéen (Jérusalem, Gaza).  Comment ne pas évoquer la figure de la reine de Saba avançant vers Jérusalem pour rencontrer le roi Salomon ? (1 Rois 10,1-13)

La présence de reines arabes dans le Nord de la péninsule arabique est bien attestée dans les inscriptions royales néo-assyriennes des VII et VIème siècles av. J.‑C. Pas moins de cinq reines arabes y figurent : Zabîbe et Samsi sous Tiglat-Pilezer III, Te’elhunu sous Sennakérib, Tabûa sous Assarhaddon et Adiya sous Assurbanipal. Plusieurs d’entre elles sont mentionnées en proximité de Quedar (Is 21,16) ou Adumatu, aujourd’hui l’oasis Doumat al-Jandal. Dans cette oasis luxuriante, la ville s’est développée grâce à un système hydraulique complexe de puits, de canaux et de tunnels souterrains. On y voit encore son imposant mur d’enceinte, probablement érigé à l’époque nabatéenne et romaine, avant de pénétrer dans son coeur médiéval construit de pierres sèches et dominé par la forteresse Qasr Marid. En contrebas, la mosquée d’Omar érigée au VIIe siècle est l’une des plus anciennes du monde. Elle est surmontée par un curieux minaret de forme pyramidale à cinq étages coiffés par un pyramidion.

Dedan - Alula
Hégra
Tayma
Jeddah
La Mecque
Médine
Sakaka
Ryad
Al Rajajil
Qedar - Adumata
Jubbah

L’autre grande et puissante oasis est celle de Dedan (Gn 25,3), capitale du royaume des Lihyanites depuis le deuxième millénaire et située au pied des falaises du Djebel Ath-Thumayd. On y apercevoit, creusées très haut dans la roche, les traces de sa nécropole dont les deux tombes aux lions sont les plus célèbres. Plus loin, le site de Jabal Ikmah qui fait figure de véritable « bibliothèque » à ciel ouvert, riche de milliers d’inscriptions en araméen, dadanique, thamudique et nabatéen dont on pense qu’elles remontent au premier millénaire avant notre ère. C’est un foisonnement de représentations humaines, d’instruments de musique et d’animaux, qui permettent d’évoquer la piété des civilisations dadanite et lihyanite.

Dans la Bible, les Arabes sont souvent vus comme des ennemis. En effet, ce sont de terribles guerriers qui vivent dans des lieux inconnus, au milieu du désert :

Jr 25, 23 ; 9, 25 ; 49, 32 : « ­23 Dedân, Téma, Buz, tous les hommes aux tempes rasées, [ch.9] ­25 l’Egypte, Juda, Edom, les fils d’Ammon, Moab et tous les hommes aux tempes rasées qui habitent dans le désert. Car toutes ces nations-là, et aussi toute la maison d’Israël, ont le cœur incirconcis ! [ch.49] ­32 Leurs chameaux seront une proie, leurs moutons innombrables un butin ! Je vais les disperser à tout vent, ces Tempes-rasées, et de tous côtés je ferai venir leur ruine, oracle de Yahvé. »

Job, le fameux personnage qui a donné son nom au livre biblique, était originaire d’Arabie. Le paysage du désert se prête admirablement à une réflexion sur les épreuves de la vie humaine, à l’instar de Job.

Sur le site de Dedan (Alula), les Nabatéens, originaires de Pétra, s’établirent à Hégra au Ier siècle avant notre ère. La nécropole d’Hégra, remarquablement préservée, abrite des tombeaux monumentaux des élites nabatéennes, sculptés directement dans la roche de grès. Les influences architecturales et décoratives y reflètent une riche diversité culturelle, mêlant des éléments assyriens, égyptiens, phéniciens et hellénistiques. Les nombreuses inscriptions retrouvées sur le site sont rédigées en lihyanite, thamoudéen, nabatéen, grec ou latin. Hégra illustre brillamment cette convergence d’influences et d’inspirations, en lien avec les flux commerciaux de l’époque.

L’Arabie Saoudite abrite également les lieux saints musulmans, notamment la tombe du prophète Mohammed à Médine. La tradition musulmane considère aussi que la Kaaba de la Mecque a été construite à cet endroit par Abraham. C’est là que le patriarche aurait installé Agar et Ismaël, ancêtre des peuples arabes. La source révélée par l’ange à Agar s’y trouve toujours (Genèse 16).

Autant de raisons de visiter l’Arabie !

Un voyage culturel et historique en Arabie Saoudite offre une immersion unique dans une région au carrefour des grandes civilisations et des récits bibliques. Ce pays, ses habitants et certaines de ses villes sont mentionnés à plusieurs reprises dans la Bible. Ces références bibliques, combinées aux vestiges archéologiques – du Paléolithique, du Chalcolithique jusqu’à l’âge de Fer – et aux paysages majestueux du désert, font de l’Arabie une destination captivante !

La découverte de l’Arabie se fait en suivant le tracé des anciennes routes caravanières servant à transporter les aromates, notamment l’encens, depuis le Sud de la péninsule arabique (aujourd’hui le Yémen) jusqu’au bassin méditerranéen (Jérusalem, Gaza).  Comment ne pas évoquer la figure de la reine de Saba avançant vers Jérusalem pour rencontrer le roi Salomon ? (1 Rois 10,1-13)

La présence de reines arabes dans le Nord de la péninsule arabique est bien attestée dans les inscriptions royales néo-assyriennes des VII et VIème siècles av. J.‑C. Pas moins de cinq reines arabes y figurent : Zabîbe et Samsi sous Tiglat-Pilezer III, Te’elhunu sous Sennakérib, Tabûa sous Assarhaddon et Adiya sous Assurbanipal. Plusieurs d’entre elles sont mentionnées en proximité de Quedar (Is 21,16) ou Adumatu, aujourd’hui l’oasis Doumat al-Jandal. Dans cette oasis luxuriante, la ville s’est développée grâce à un système hydraulique complexe de puits, de canaux et de tunnels souterrains. On y voit encore son imposant mur d’enceinte, probablement érigé à l’époque nabatéenne et romaine, avant de pénétrer dans son coeur médiéval construit de pierres sèches et dominé par la forteresse Qasr Marid. En contrebas, la mosquée d’Omar érigée au VIIe siècle est l’une des plus anciennes du monde. Elle est surmontée par un curieux minaret de forme pyramidale à cinq étages coiffés par un pyramidion.

Dedan - Alula
Hégra
Tayma
Jeddah
La Mecque
Médine
Sakaka
Ryad
Al Rajajil
Qedar - Adumata
Jubbah

L’autre grande et puissante oasis est celle de Dedan (Gn 25,3), capitale du royaume des Lihyanites depuis le deuxième millénaire et située au pied des falaises du Djebel Ath-Thumayd. On y apercevoit, creusées très haut dans la roche, les traces de sa nécropole dont les deux tombes aux lions sont les plus célèbres. Plus loin, le site de Jabal Ikmah qui fait figure de véritable « bibliothèque » à ciel ouvert, riche de milliers d’inscriptions en araméen, dadanique, thamudique et nabatéen dont on pense qu’elles remontent au premier millénaire avant notre ère. C’est un foisonnement de représentations humaines, d’instruments de musique et d’animaux, qui permettent d’évoquer la piété des civilisations dadanite et lihyanite.

Dans la Bible, les Arabes sont souvent vus comme des ennemis. En effet, ce sont de terribles guerriers qui vivent dans des lieux inconnus, au milieu du désert :

Jr 25, 23 ; 9, 25 ; 49, 32 : « ­23 Dedân, Téma, Buz, tous les hommes aux tempes rasées, [ch.9] ­25 l’Egypte, Juda, Edom, les fils d’Ammon, Moab et tous les hommes aux tempes rasées qui habitent dans le désert. Car toutes ces nations-là, et aussi toute la maison d’Israël, ont le cœur incirconcis ! [ch.49] ­32 Leurs chameaux seront une proie, leurs moutons innombrables un butin ! Je vais les disperser à tout vent, ces Tempes-rasées, et de tous côtés je ferai venir leur ruine, oracle de Yahvé. »

Job, le fameux personnage qui a donné son nom au livre biblique, était originaire d’Arabie. Le paysage du désert se prête admirablement à une réflexion sur les épreuves de la vie humaine, à l’instar de Job.

Sur le site de Dedan (Alula), les Nabatéens, originaires de Pétra, s’établirent à Hégra au Ier siècle avant notre ère. La nécropole d’Hégra, remarquablement préservée, abrite des tombeaux monumentaux des élites nabatéennes, sculptés directement dans la roche de grès. Les influences architecturales et décoratives y reflètent une riche diversité culturelle, mêlant des éléments assyriens, égyptiens, phéniciens et hellénistiques. Les nombreuses inscriptions retrouvées sur le site sont rédigées en lihyanite, thamoudéen, nabatéen, grec ou latin. Hégra illustre brillamment cette convergence d’influences et d’inspirations, en lien avec les flux commerciaux de l’époque.

L’Arabie Saoudite abrite également les lieux saints musulmans, notamment la tombe du prophète Mohammed à Médine. La tradition musulmane considère aussi que la Kaaba de la Mecque a été construite à cet endroit par Abraham. C’est là que le patriarche aurait installé Agar et Ismaël, ancêtre des peuples arabes. La source révélée par l’ange à Agar s’y trouve toujours (Genèse 16).

Autant de raisons de visiter l’Arabie !