Au début du livre de l’Exode, le lecteur découvre quelles furent les circonstances de la naissance de Moïse. Il naît au temps où pharaon commande que tous les nouveau-nés garçons soient immédiatement tués à la naissance. Pour sauver Moïse, sa mère le cache dans une corbeille, littéralement, une petite « arche » de Noé, qu’elle dépose sur le Nil. Par chance, la fille-même de pharaon trouve la corbeille et adopte l’enfant. Moïse, dont le nom est construit à partir d’une racine hébraïque signifiant « tirer de » est celui qui a été tiré des eaux. Pourtant, ce récit n’est pas très original. En effet, d’autres personnages à la destinée extraordinaire sont nés dans des circonstances semblables: Cyrus II, Romulus ou encore Sargon Ier. Cela peut-il éclairer le contexte dans lequel l’histoire de Moïse a été mise par écrit?

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Moïse est tiré des eaux par la fille de pharaon, alors qu’elle était venue se baigner dans le Nil. Fresque de la synagogue de Doura Europos, Syrie, datant d’environ 245 ap. J.-C. Photo: Wikipédia

De nombreux textes de la Bible hébraïque rappellent la sortie d’Égypte comme l’événement constitutif de la foi d’Israël. Or, les sommaires les plus anciens mentionnent les événements en Égypte et notamment l’épisode de l’exode sans faire allusion à Moïse :

Nous étions esclaves du Pharaon en Égypte, mais d’une main forte le Seigneur nous a fait sortir d’Égypte. (Dt 6,21)
Nous avons fait appel à Yahvé le Dieu de nos pères. Yahvé entendit notre voix, il vit notre misère, notre peine et notre oppression, 8 et Yahvé nous fit sortir d’Egypte à main forte et à bras étendu, par une grande terreur, des signes et des prodiges. (Dt 26, 7‑8)
Et moi, je vous avais fait monter du pays d’Egypte, et pendant quarante ans, menés dans le désert, pour que vous possédiez le pays de l’Amorite ! (Am 2, 10)
Il frappa l’Egypte en ses premiers-nés, car éternel est son amour ! 11 Et de là fit sortir Israël, car éternel est son amour ! 12 A main forte et à bras étendu, car éternel est son amour ! 13 Il sépara en deux parts la mer des Joncs, car éternel est son amour ! 14 Et fit passer Israël en son milieu, car éternel est son amour ! 15 Y culbutant Pharaon et son armée, car éternel est son amour ! 16 Il mena son peuple au désert, car éternel est son amour ! » (Ps 136, 10‑16)

Dans ces textes, c’est Dieu lui-même qui a guidé les Hébreux. Quand apparaît donc Moïse? C’est le livre d’Osée qui fait intervenir pour la première fois la figure d’un intermédiaire dans le rappel de la sortie d’Égypte. Dans un oracle datant au plus tôt de la fin du VIIIe siècle av. J.-C., il est question d’un prophète par lequel Dieu a libéré Israël:

Mais par un prophète, Yahvé fit monter Israël d’Egypte, et par un prophète il fut gardé. (Os 12, 14)

Le livre d’Osée, pour sa partie la plus ancienne, date du VIIIe siècle avant notre ère. Nous sommes aussi dans le royaume du Nord, le royaume de Samarie. Isaïe, un presque contemporain d’Osée, un habitant de Jérusalem et donc un citoyen du royaume de Juda, ne parle jamais de l’exode ou du séjour au désert. Cette tradition est originaire du royaume de Samarie. Il est donc permis de penser que l’histoire de Moïse a été mise par écrit pour la première fois durant les 8è ou 7è siècles av. J.-C., c’est-à-dire à l’époque de la domination assyrienne.

Cette hypothèse se confirme par le fait qu’il existe des influences assyriennes évidentes quant au début et à la fin de la vie de Moïse. On a depuis longtemps observé que le récit de la naissance de Moïse est calqué sur la légende de Sargon d’Akkad (vers la fin du IIIe millénaire). Cette légende a été reprise bien après, par un autre Sargon: Sargon II (8ème siècle av. J.-C.). Ce roi est bien connu des auteurs bibliques, puisque c’est sous son règne que le royaume d’Israël (au nord) tombe en -722.

La légende concernant la naissance de Sargon

Sargon d’Akkad (règne 2334-2279 av. J.-C.) était le roi de l’Empire Akkadien de Mésopotamie, premier empire multinational de l’histoire, qui unifia les royaumes de la région sous une autorité centrale. Il n’était pas de sang royal et nous ignorons même son vrai nom, car son nom de règne, Sarru-kin (ou Sharrum-kin ou sharrukenu ou sharrukin ou Šarru-kinu), est un surnom qui signifie « Le Roi légitime » ou « Le vrai Roi ». Son origine est racontée dans une légende relatée dans des textes des époques néo-Assyrienne et néo-Babylonienne, soit près de quinze siècles après les événements.

Tête en bronze d'un roi akkadien (musée national d'Irak), dite le « Masque de Sargon », probablement celle de Sargon, éventuellement celle de son petit-fils Naram-Sin.

La légende raconte qu’il serait le fils d’une Prêtresse, qui l’aurait mis au monde en secret à Azupiranu, ville qui était située sur les bords de l’Euphrate et l’aurait abandonné sur le fleuve dans une corbeille de jonc dont elle ferma l’ouverture avec du bitume.

Le récit a une finalité évidente: légitimer la présence de Sargon sur le trône. Sargon II, a pu reprendre cette légende à son compte, car il avait une généalogie qui reste peu claire. Cette histoire a pu servir à dire qu’il était bien le roi voulu par les dieux.

Comparaison des deux récits

Moïse (Exode 2,1-10)

1. Un homme de la maison de Lévi s’en alla et prit une certaine Fille de Lévi.

2. La femme devint enceinte, elle enfanta un Fils et elle le vit : il était beau. Elle le cacha pendant trois mois. 3. Lorsqu’elle ne pouvait plus le cacher, elle prit pour lui une caisse de papyrus, elle l’enduisit de bitume et de poix. Elle y mit l’enfant, puis elle (la) mit dans les joncs près du bord du Nil. 5. La Fille du Pharaon descendit pour se laver dans le Nil et ses suivantes marchaient le long du Nil. Alors elle vit la caisse au milieu des joncs et elle envoya sa servante. Elle la saisit

6. et l’ouvrit. Elle le regarda, lui l’enfant, et voici, c’était un garçon qui pleurait. Elle eut pitié de lui, et dit : celui-ci est un des enfants des Hébreux.

10. Il devint pour elle un Fils ; elle lui

donna le nom de Moïse ; elle dit : des

eaux je l’ai tiré.

Here

Sargon 1er

1. Sargon, le roi puissant, le roi d’Akkad, je le suis.

2. Ma mère était une prêtresse, mon père je ne le connaissais pas …

5. Ma mère, la prêtresse me conçut en secret, elle m’enfanta.

6. Elle me mit dans une corbeille de roseau avec de l’asphalte, elle ferma le couvercle.

7. Elle me poussa dans la rivière qui ne m’engloutit pas.

8. Le Fleuve me porta et m’emmena vers Akki, le puiseur d’eau.

9. Akki, le puiseur d’eau me sortit comme il trempait son vase.

10. Akki, le puiseur d’eau me prit comme son Fils et m’éleva.

11.Akki, le puiseur d’eau me plaça comme son jardinier.

12. Durant mon jardinage Ishtar m’aima.

13. Et pendant 54 (?) ans j’étais roi. 14. J’ai gouverné et dominé les têtes noires.

Pourquoi un auteur biblique se serait-il inspiré de la légende de Sargon pour décrire la naissance de Moïse?

L’auteur biblique a repris ce récit peut-être afin de montrer que Moïse est un personnage aussi important que le fondateur des dynasties mésopotamiennes ; ce peut être une manière de rivaliser avec l’histoire royale de Sargon. Sargon a été un grand conquérant. Moïse, quant à lui, va guider son peuple jusqu’à la terre promise.

D’ailleurs, cette image royale de Moïse se reflète également dans son testament (Dt 1-30). Le Deutéronome reprend la structure et le vocabulaire des traités assyriens de vassalité à l’aide desquels le roi suzerain exigeait auprès de ses vassaux une allégeance absolue. Dans le Deutéronome, c’est Moïse qui occupe cette place, et qui exhorte Israël à ne servir que son Dieu. Comme Sargon, Moïse est de sang sacerdotal, signe qu’il va intercéder pour les siens, signe que Dieu l’envoie, il est un intermédiaire.

Il est donc facile de comprendre la construction de la première histoire de Moïse comme une réplique à la propagande assyrienne, écrite peut-être à la cour du roi Josias (vers 620).

L’autre raison est sans doute pour légitimer le rôle de Moïse comme sauveur auprès de son peuple. En effet, on ne sait rien des origines de Moïse, de sa généalogie. On ne connaît pas son père. En Ex 2,14, on lui reproche de s’être auto-érigé comme chef de son peuple : « Qui t’as constitué comme notre chef et notre juge ? ». Dieu ne va pas tarder à confirmer Moïse dans son rôle, puisqu’en Ex 3, il va lui révéler son Nom divin.

Enfin, le récit de sa naissance merveilleuse, lui faisant échapper à la menace de la mort, anticipe déjà le rôle particulier que Dieu réserve à Moïse : après avoir été sauvé, il deviendra lui-même sauveur de son peuple.

Tablette datant de 1800-1700 av. J.-C. Photo: E. Pastore.
Tablette datant du 8è siècle av. J.-C. Photo: British Museum.

Au début du livre de l’Exode, le lecteur découvre quelles furent les circonstances de la naissance de Moïse. Il naît au temps où pharaon commande que tous les nouveau-nés garçons soient immédiatement tués à la naissance. Pour sauver Moïse, sa mère le cache dans une corbeille, littéralement, une petite « arche » de Noé, qu’elle dépose sur le Nil. Par chance, la fille-même de pharaon trouve la corbeille et adopte l’enfant. Moïse, dont le nom est construit à partir d’une racine hébraïque signifiant « tirer de » est celui qui a été tiré des eaux. Pourtant, ce récit n’est pas très original. En effet, d’autres personnages à la destinée extraordinaire sont nés dans des circonstances semblables: Cyrus II, Romulus ou encore Sargon Ier. Cela peut-il éclairer le contexte dans lequel l’histoire de Moïse a été mise par écrit?

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Moïse est tiré des eaux par la fille de pharaon, alors qu’elle était venue se baigner dans le Nil. Fresque de la synagogue de Doura Europos, Syrie, datant d’environ 245 ap. J.-C. Photo: Wikipédia

De nombreux textes de la Bible hébraïque rappellent la sortie d’Égypte comme l’événement constitutif de la foi d’Israël. Or, les sommaires les plus anciens mentionnent les événements en Égypte et notamment l’épisode de l’exode sans faire allusion à Moïse :

Nous étions esclaves du Pharaon en Égypte, mais d’une main forte le Seigneur nous a fait sortir d’Égypte. (Dt 6,21)
Nous avons fait appel à Yahvé le Dieu de nos pères. Yahvé entendit notre voix, il vit notre misère, notre peine et notre oppression, 8 et Yahvé nous fit sortir d’Egypte à main forte et à bras étendu, par une grande terreur, des signes et des prodiges. (Dt 26, 7‑8)
Et moi, je vous avais fait monter du pays d’Egypte, et pendant quarante ans, menés dans le désert, pour que vous possédiez le pays de l’Amorite ! (Am 2, 10)
Il frappa l’Egypte en ses premiers-nés, car éternel est son amour ! 11 Et de là fit sortir Israël, car éternel est son amour ! 12 A main forte et à bras étendu, car éternel est son amour ! 13 Il sépara en deux parts la mer des Joncs, car éternel est son amour ! 14 Et fit passer Israël en son milieu, car éternel est son amour ! 15 Y culbutant Pharaon et son armée, car éternel est son amour ! 16 Il mena son peuple au désert, car éternel est son amour ! » (Ps 136, 10‑16)

Dans ces textes, c’est Dieu lui-même qui a guidé les Hébreux. Quand apparaît donc Moïse? C’est le livre d’Osée qui fait intervenir pour la première fois la figure d’un intermédiaire dans le rappel de la sortie d’Égypte. Dans un oracle datant au plus tôt de la fin du VIIIe siècle av. J.-C., il est question d’un prophète par lequel Dieu a libéré Israël:

Mais par un prophète, Yahvé fit monter Israël d’Egypte, et par un prophète il fut gardé. (Os 12, 14)

Le livre d’Osée, pour sa partie la plus ancienne, date du VIIIe siècle avant notre ère. Nous sommes aussi dans le royaume du Nord, le royaume de Samarie. Isaïe, un presque contemporain d’Osée, un habitant de Jérusalem et donc un citoyen du royaume de Juda, ne parle jamais de l’exode ou du séjour au désert. Cette tradition est originaire du royaume de Samarie. Il est donc permis de penser que l’histoire de Moïse a été mise par écrit pour la première fois durant les 8è ou 7è siècles av. J.-C., c’est-à-dire à l’époque de la domination assyrienne.

Cette hypothèse se confirme par le fait qu’il existe des influences assyriennes évidentes quant au début et à la fin de la vie de Moïse. On a depuis longtemps observé que le récit de la naissance de Moïse est calqué sur la légende de Sargon d’Akkad (vers la fin du IIIe millénaire). Cette légende a été reprise bien après, par un autre Sargon: Sargon II (8ème siècle av. J.-C.). Ce roi est bien connu des auteurs bibliques, puisque c’est sous son règne que le royaume d’Israël (au nord) tombe en -722.

La légende concernant la naissance de Sargon

Sargon d’Akkad (règne 2334-2279 av. J.-C.) était le roi de l’Empire Akkadien de Mésopotamie, premier empire multinational de l’histoire, qui unifia les royaumes de la région sous une autorité centrale. Il n’était pas de sang royal et nous ignorons même son vrai nom, car son nom de règne, Sarru-kin (ou Sharrum-kin ou sharrukenu ou sharrukin ou Šarru-kinu), est un surnom qui signifie « Le Roi légitime » ou « Le vrai Roi ». Son origine est racontée dans une légende relatée dans des textes des époques néo-Assyrienne et néo-Babylonienne, soit près de quinze siècles après les événements.

Tête en bronze d'un roi akkadien (musée national d'Irak), dite le « Masque de Sargon », probablement celle de Sargon, éventuellement celle de son petit-fils Naram-Sin.

La légende raconte qu’il serait le fils d’une Prêtresse, qui l’aurait mis au monde en secret à Azupiranu, ville qui était située sur les bords de l’Euphrate et l’aurait abandonné sur le fleuve dans une corbeille de jonc dont elle ferma l’ouverture avec du bitume.

Le récit a une finalité évidente: légitimer la présence de Sargon sur le trône. Sargon II, a pu reprendre cette légende à son compte, car il avait une généalogie qui reste peu claire. Cette histoire a pu servir à dire qu’il était bien le roi voulu par les dieux.

Comparaison des deux récits

Moïse (Exode 2,1-10)

1. Un homme de la maison de Lévi s’en alla et prit une certaine Fille de Lévi.

2. La femme devint enceinte, elle enfanta un Fils et elle le vit : il était beau. Elle le cacha pendant trois mois. 3. Lorsqu’elle ne pouvait plus le cacher, elle prit pour lui une caisse de papyrus, elle l’enduisit de bitume et de poix. Elle y mit l’enfant, puis elle (la) mit dans les joncs près du bord du Nil. 5. La Fille du Pharaon descendit pour se laver dans le Nil et ses suivantes marchaient le long du Nil. Alors elle vit la caisse au milieu des joncs et elle envoya sa servante. Elle la saisit

6. et l’ouvrit. Elle le regarda, lui l’enfant, et voici, c’était un garçon qui pleurait. Elle eut pitié de lui, et dit : celui-ci est un des enfants des Hébreux.

10. Il devint pour elle un Fils ; elle lui

donna le nom de Moïse ; elle dit : des

eaux je l’ai tiré.

Here

Sargon 1er

1. Sargon, le roi puissant, le roi d’Akkad, je le suis.

2. Ma mère était une prêtresse, mon père je ne le connaissais pas …

5. Ma mère, la prêtresse me conçut en secret, elle m’enfanta.

6. Elle me mit dans une corbeille de roseau avec de l’asphalte, elle ferma le couvercle.

7. Elle me poussa dans la rivière qui ne m’engloutit pas.

8. Le Fleuve me porta et m’emmena vers Akki, le puiseur d’eau.

9. Akki, le puiseur d’eau me sortit comme il trempait son vase.

10. Akki, le puiseur d’eau me prit comme son Fils et m’éleva.

11.Akki, le puiseur d’eau me plaça comme son jardinier.

12. Durant mon jardinage Ishtar m’aima.

13. Et pendant 54 (?) ans j’étais roi. 14. J’ai gouverné et dominé les têtes noires.

Pourquoi un auteur biblique se serait-il inspiré de la légende de Sargon pour décrire la naissance de Moïse?

L’auteur biblique a repris ce récit peut-être afin de montrer que Moïse est un personnage aussi important que le fondateur des dynasties mésopotamiennes ; ce peut être une manière de rivaliser avec l’histoire royale de Sargon. Sargon a été un grand conquérant. Moïse, quant à lui, va guider son peuple jusqu’à la terre promise.

D’ailleurs, cette image royale de Moïse se reflète également dans son testament (Dt 1-30). Le Deutéronome reprend la structure et le vocabulaire des traités assyriens de vassalité à l’aide desquels le roi suzerain exigeait auprès de ses vassaux une allégeance absolue. Dans le Deutéronome, c’est Moïse qui occupe cette place, et qui exhorte Israël à ne servir que son Dieu. Comme Sargon, Moïse est de sang sacerdotal, signe qu’il va intercéder pour les siens, signe que Dieu l’envoie, il est un intermédiaire.

Il est donc facile de comprendre la construction de la première histoire de Moïse comme une réplique à la propagande assyrienne, écrite peut-être à la cour du roi Josias (vers 620).

L’autre raison est sans doute pour légitimer le rôle de Moïse comme sauveur auprès de son peuple. En effet, on ne sait rien des origines de Moïse, de sa généalogie. On ne connaît pas son père. En Ex 2,14, on lui reproche de s’être auto-érigé comme chef de son peuple : « Qui t’as constitué comme notre chef et notre juge ? ». Dieu ne va pas tarder à confirmer Moïse dans son rôle, puisqu’en Ex 3, il va lui révéler son Nom divin.

Enfin, le récit de sa naissance merveilleuse, lui faisant échapper à la menace de la mort, anticipe déjà le rôle particulier que Dieu réserve à Moïse : après avoir été sauvé, il deviendra lui-même sauveur de son peuple.

Tablette datant de 1800-1700 av. J.-C. Photo: E. Pastore.
Tablette datant du 8è siècle av. J.-C. Photo: British Museum.