Pourquoi les évangélistes parlent-ils tant de la persécution? Faut-il être martyr pour être un bon chrétien? Essayons d’y voir plus clair en relisant un des discours de Jésus:
“Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; 18 vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d’eux et des païens. 19 Mais, lorsqu’on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, 20 car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 21 “Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. 22 Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. (Mt 10, 17‑22)
Les persécutions contre les chrétiens ne se sont pas arrêtées là, mais se sont plutôt démultipliées, jusqu’à l’édit de tolérance de Milan, en 313, promulgué par l’empereur Constantin et accordant la liberté de culte aux chrétiens. Voici quelles furent les dix vagues de persécution pendant les quatre premiers siècles de notre ère:
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La persécution de Néron (54-68), à laquelle la tradition rattachera le martyre de Pierre et de Paul
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La persécution de Domitien (81–96)
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La persécution de Trajan (98–117)
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La persécution de Marc Aurèle (161–180), martyrs de Lyon, notamment sainte Blandine
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La persécution de Septime Sévère (193–211)
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La persécution de Maximin le Thrace (235–238)
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La persécution de Dèce (249–251), martyre de Fabien
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La persécution de Valérien (253–260), martyre de Laurent de Rome et Cyprien de Carthage
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La persécution d’Aurélien (270–275)
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La persécution de Dioclétien (284–305), la dernière et la plus grave des persécutions, martyre de Saint Georges
Revenons à notre passage d’évangile. L’évangéliste emploie un terme bien précis pour dire que les disciples seront « livrés ». Il s’agit du même verbe employé pour dire comme Jésus lui-même a été livré (voir par exemple Mt 20,18 ou 26,23). Ainsi, les disciples connaîtront le même sort que leur maître. Les disciples sont en quelque sorte un autre Christ. Ils vivent en leur chair ce que Jésus-Christ a lui-même vécu. L’identification entre Jésus et les siens est donc très étroite. Cette proximité dans l’épreuve et aussi proximité dans l’amitié ou dans le salut promis : « vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé ».
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, redresse ce qui est dévié.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient, donne tes sept dons sacrés.
Donne vertu et mérite, donne le salut final, donne la joie éternelle.
Amen. Alléluia.
Pourquoi les évangélistes parlent-ils tant de la persécution? Faut-il être martyr pour être un bon chrétien? Essayons d’y voir plus clair en relisant un des discours de Jésus:
“Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; 18 vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d’eux et des païens. 19 Mais, lorsqu’on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, 20 car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 21 “Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. 22 Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. (Mt 10, 17‑22)
Les persécutions contre les chrétiens ne se sont pas arrêtées là, mais se sont plutôt démultipliées, jusqu’à l’édit de tolérance de Milan, en 313, promulgué par l’empereur Constantin et accordant la liberté de culte aux chrétiens. Voici quelles furent les dix vagues de persécution pendant les quatre premiers siècles de notre ère:
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La persécution de Néron (54-68), à laquelle la tradition rattachera le martyre de Pierre et de Paul
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La persécution de Domitien (81–96)
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La persécution de Trajan (98–117)
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La persécution de Marc Aurèle (161–180), martyrs de Lyon, notamment sainte Blandine
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La persécution de Septime Sévère (193–211)
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La persécution de Maximin le Thrace (235–238)
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La persécution de Dèce (249–251), martyre de Fabien
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La persécution de Valérien (253–260), martyre de Laurent de Rome et Cyprien de Carthage
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La persécution d’Aurélien (270–275)
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La persécution de Dioclétien (284–305), la dernière et la plus grave des persécutions, martyre de Saint Georges
Revenons à notre passage d’évangile. L’évangéliste emploie un terme bien précis pour dire que les disciples seront « livrés ». Il s’agit du même verbe employé pour dire comme Jésus lui-même a été livré (voir par exemple Mt 20,18 ou 26,23). Ainsi, les disciples connaîtront le même sort que leur maître. Les disciples sont en quelque sorte un autre Christ. Ils vivent en leur chair ce que Jésus-Christ a lui-même vécu. L’identification entre Jésus et les siens est donc très étroite. Cette proximité dans l’épreuve et aussi proximité dans l’amitié ou dans le salut promis : « vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé ».
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, redresse ce qui est dévié.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient, donne tes sept dons sacrés.
Donne vertu et mérite, donne le salut final, donne la joie éternelle.
Amen. Alléluia.