La Bible est une véritable bibliothèque, dont la rédaction des livres qui la composent s’échelonne sur environ mille ans. L’aventure des langues empruntées par les rédacteurs bibliques est donc passionnante!
L’Ancien Testament
La grande majorité des livres de l’Ancien Testament ont été écrits en hébreu. L’hébreu s’écrit de droite à gauche et qu’avec des consonnes. La connaissance de la langue permet de vocaliser et donc de prononcer juste, même si les voyelles n’apparaissent pas. Essayez de lire un texte un français en lui enlevant les voyelles, vous devinerez (assez) naturellement quelles sont les voyelles, car vous connaissez la langue.
Gn 1,1-5 en français, non vocalisé
u cmmncmnt, Diu cr l cl et l trr.
Or l trr tt vd et vgue, ls tnbrs cuvrnt l’bm, n vnt d Du trnyt sr ls ux.
Diu dt : Qu l lumr st et l lumr fut.
Diu vt qu l lumr tt bnn, et Diu spr l lmr et ls tnbrs.
Diu ppl l lmr jur et ls tnbrs nut . Il y ut un sr et il y ut un mtn : prmr jur.
Gn 1,1-5 en hébreu, non vocalisé
בראשׁית ברא אלהים את השׁמים ואת הארץ׃
והארץ היתה תהו ובהו וחשׁך על־פני תהום ורוח אלהים מרחפת על־פני המים׃
ויאמר אלהים יהי אור ויהי־אור׃
וירא אלהים את־האור כי־טוב ויבדל אלהים בין האור ובין החשׁך׃
ויקרא אלהים לאור יום ולחשׁך קרא לילה ויהי־ערב ויהי־בקר יום אחד
Gn 1,1-5 en français, vocalisé
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit . Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
Les plus anciens récits de la Bible furent mis par écrit au 8ème siècle av. J.-C., à la cour de Jérusalem. Malheureusement, nous ne conservons aucun manuscrit de cette époque. A partir de la fin du 6ème siècle av. J.-C., une étape importante commence dans la réécriture et la réinterprétation des textes bibliques. Les textes sacrés deviennent pour le peuple hébreu en diaspora le seul moyen de conserver leur identité religieuse, leur langue et leurs traditions. Les textes sont donc réédités et vont se transmettre de génération en génération jusqu’au début de notre ère.
Rouleau du prophète Isaïe, chapitres 14 à 16, manuscrit trouvé à Qumran, daté du 2ème siècle av. J.-C.. Écrit en paléo-hébreu (sans signes vocaliques).
Photo: Wikipédia
C’est beaucoup plus tard que le besoin de fixer la langue hébraïque s’est fait sentir. A partir du 7ème siècle de notre ère, un groupe d’érudits appelé les Massorètes s’est intéressé au développement d’un système de marquage des voyelles. Ils craignaient que la prononciation des mots ne soit perdue puisque l’hébreu n’était plus une langue parlée. Outre les voyelles, ils voulaient également trouver un moyen de marquer la ponctuation, les accents et les notes de musique utilisées lorsque le texte biblique était chanté à la synagogue. Le codex le plus complet de la Bible hébraïque vocalisée est le codex Leningrad. Il contient la version qu’on appelle Texte Massorétique ou Bible Hébraïque. Ce codex date du 11ème siècle de notre ère.
Gn 1,1-5 en hébreu, vocalisé
בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ׃
וְהָאָרֶץ הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ וְחֹשֶׁךְ עַל־פְּנֵי תְהוֹם וְרוּחַ אֱלֹהִים מְרַחֶפֶת עַל־פְּנֵי הַמָּיִם׃
וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים יְהִי אוֹר וַיְהִי־אוֹר׃
וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת־הָאוֹר כִּי־טוֹב וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ׃
וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה וַיְהִי־עֶרֶב וַיְהִי־בֹקֶר יוֹם אֶחָד׃
Quelques passages de certains livres de l’Ancien Testament sont en araméen. On les trouve dans le livre du prophète Daniel (Dn 2,5-7,28) et dans le livre d’Esdras (Esd 4,6-6,18). L’araméen est la langue qui a supplanté l’hébreu à partir du 6ème siècle av. J.-C. et qui fut parlée jusqu’au temps de Jésus et même plusieurs siècles après. L’araméen était la langue de l’empire babylonien, ainsi, dès lors qu’une partie d’Israël fut exilée en Babylonie au 6ème siècle av. J.-C., l’araméen fut adopté par les communautés en diaspora. Cependant, même si l’araméen a pris la première place dans la vie civile, on a toujours conservé l’hébreu comme langue cultuelle. On lisait les textes en hébreu lors des célébrations. L’hébreu a donc survécu et traversé les siècles, grâce aux textes sacrés d’Israël, l’Ancien Testament.
Avec les conquêtes d’Alexandre le Grand, le grec va pénétrer très largement au Proche Orient. A partir du 3ème siècle av. J.-C., la traduction de l’Ancien Testament est entreprise en grec. On appelle cette version « la Septante », car la légende d’Aristée dit que 70 sages venus de Jérusalem à Alexandrie ont réalisé cette œuvre.
Page du codex Leningrad, daté du 11è siècle de notre ère. Écrit en hébreu carré (avec signes vocaliques et diacritiques). Photo: Wikipédia
Gn 1,1-5 en grec
ἐν ἀρχῇ ἐποίησεν ὁ θεὸς τὸν οὐρανὸν καὶ τὴν γῆν
ἡ δὲ γῆ ἦν ἀόρατος καὶ ἀκατασκεύαστος καὶ σκότος ἐπάνω τῆς ἀβύσσου καὶ πνεῦμα θεοῦ ἐπεφέρετο ἐπάνω τοῦ ὕδατος
καὶ εἶπεν ὁ θεός γενηθήτω φῶς καὶ ἐγένετο φῶς
καὶ εἶδεν ὁ θεὸς τὸ φῶς ὅτι καλόν καὶ διεχώρισεν ὁ θεὸς ἀνὰ μέσον τοῦ φωτὸς καὶ ἀνὰ μέσον τοῦ σκότους
καὶ ἐκάλεσεν ὁ θεὸς τὸ φῶς ἡμέραν καὶ τὸ σκότος ἐκάλεσεν νύκτα καὶ ἐγένετο ἑσπέρα καὶ ἐγένετο πρωί ἡμέρα μία
Par ailleurs, d’autres livres de l’Ancien Testament ont été rédigés directement en grec : Baruch, Lettre de Jérémie, Judith, Tobie, les deux livres des Maccabées, Sagesse et Siracide. Ces livres ne figurent donc pas dans la Bible Hébraïque des Juifs, mais uniquement dans la Septante. On les appelle « deutérocanoniques ». Néanmoins, chacun de ces textes a ses particularités. Par exemple, on a découvert bien plus tard, au 20ème siècle, notamment lors de fouilles à Masada, plusieurs extraits du livre de Siracide en hébreu, qu’on ne connaissait jusqu’ici qu’en grec. Cela confirme que le livre de Siracide avait donc été originellement écrit en hébreu. Mais la version hébraïque, qu’on pensait perdue, a finalement été retrouvée.
Les chrétiens des premières générations ont surtout lu l’Ancien Testament en grec (la Septante), jusqu’à ce que saint Jérôme (347-420) propose une traduction latine de la Bible Hébraïque. Sa traduction, qu’on appelle « la Vulgate », a été majoritairement utilisée dans l’Église catholique jusqu’au 20ème siècle et constitue aujourd’hui encore la version liturgique de la Bible, celle que nous écoutons à l’église.
Saint Jérôme traduisant la Bible. Caravaggio. 1605-1606
Le Nouveau Testament
Tous les livres du Nouveau Testament ont été rédigés en grec. Dans l’empire romain, le grec était la langue administrative. C’était comme l’anglais d’aujourd’hui. Pour que le message de l’Évangile soit diffusé aux quatre coins de l’empire, il fallait écrire en grec.
Début de l’évangile selon saint Marc, codex Vaticanus.Daté du 4ème siècle de notre ère. Écrit en grec, en onciales (majuscules). Photo: Bibliothèque du Vatican
Le fait de pouvoir lire ces textes dans la langue dans laquelle ils ont été écrits n’est pas réservé aux savants. Peut-être vous sentirez-vous appelé à tenter l’aventure? Il n’y a pas d’âge pour commencer, reprendre ou continuer l’apprentissage des langues anciennes! Au cas où cela ne ferait pas partie de vos priorités (ce qui se comprend), alors vous pouvez au moins vous munir d’une grosse Bible (pas une Bible de poche) contenant des introductions à chaque livre, des notes de bas de page et des références en marge, ce qui vous permettra de plonger plus profondément dans les subtilités du texte biblique.
Emanuelle Pastore
La Bible est une véritable bibliothèque, dont la rédaction des livres qui la composent s’échelonne sur environ mille ans. L’aventure des langues empruntées par les rédacteurs bibliques est donc passionnante!
L’Ancien Testament
La grande majorité des livres de l’Ancien Testament ont été écrits en hébreu. L’hébreu s’écrit de droite à gauche et qu’avec des consonnes. La connaissance de la langue permet de vocaliser et donc de prononcer juste, même si les voyelles n’apparaissent pas. Essayez de lire un texte un français en lui enlevant les voyelles, vous devinerez (assez) naturellement quelles sont les voyelles, car vous connaissez la langue.
Gn 1,1-5 en français, non vocalisé
u cmmncmnt, Diu cr l cl et l trr.
Or l trr tt vd et vgue, ls tnbrs cuvrnt l’bm, n vnt d Du trnyt sr ls ux.
Diu dt : Qu l lumr st et l lumr fut.
Diu vt qu l lumr tt bnn, et Diu spr l lmr et ls tnbrs.
Diu ppl l lmr jur et ls tnbrs nut . Il y ut un sr et il y ut un mtn : prmr jur.
Gn 1,1-5 en hébreu, non vocalisé
בראשׁית ברא אלהים את השׁמים ואת הארץ׃
והארץ היתה תהו ובהו וחשׁך על־פני תהום ורוח אלהים מרחפת על־פני המים׃
ויאמר אלהים יהי אור ויהי־אור׃
וירא אלהים את־האור כי־טוב ויבדל אלהים בין האור ובין החשׁך׃
ויקרא אלהים לאור יום ולחשׁך קרא לילה ויהי־ערב ויהי־בקר יום אחד
Gn 1,1-5 en français, vocalisé
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit . Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
Les plus anciens récits de la Bible furent mis par écrit au 8ème siècle av. J.-C., à la cour de Jérusalem. Malheureusement, nous ne conservons aucun manuscrit de cette époque. A partir de la fin du 6ème siècle av. J.-C., une étape importante commence dans la réécriture et la réinterprétation des textes bibliques. Les textes sacrés deviennent pour le peuple hébreu en diaspora le seul moyen de conserver leur identité religieuse, leur langue et leurs traditions. Les textes sont donc réédités et vont se transmettre de génération en génération jusqu’au début de notre ère.
Rouleau du prophète Isaïe, chapitres 14 à 16, manuscrit trouvé à Qumran, daté du 2ème siècle av. J.-C.. Écrit en paléo-hébreu (sans signes vocaliques).
Photo: Wikipédia
C’est beaucoup plus tard que le besoin de fixer la langue hébraïque s’est fait sentir. A partir du 7ème siècle de notre ère, un groupe d’érudits appelé les Massorètes s’est intéressé au développement d’un système de marquage des voyelles. Ils craignaient que la prononciation des mots ne soit perdue puisque l’hébreu n’était plus une langue parlée. Outre les voyelles, ils voulaient également trouver un moyen de marquer la ponctuation, les accents et les notes de musique utilisées lorsque le texte biblique était chanté à la synagogue. Le codex le plus complet de la Bible hébraïque vocalisée est le codex Leningrad. Il contient la version qu’on appelle Texte Massorétique ou Bible Hébraïque. Ce codex date du 11ème siècle de notre ère.
Gn 1,1-5 en hébreu, vocalisé
בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ׃
וְהָאָרֶץ הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ וְחֹשֶׁךְ עַל־פְּנֵי תְהוֹם וְרוּחַ אֱלֹהִים מְרַחֶפֶת עַל־פְּנֵי הַמָּיִם׃
וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים יְהִי אוֹר וַיְהִי־אוֹר׃
וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת־הָאוֹר כִּי־טוֹב וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ׃
וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה וַיְהִי־עֶרֶב וַיְהִי־בֹקֶר יוֹם אֶחָד׃
Quelques passages de certains livres de l’Ancien Testament sont en araméen. On les trouve dans le livre du prophète Daniel (Dn 2,5-7,28) et dans le livre d’Esdras (Esd 4,6-6,18). L’araméen est la langue qui a supplanté l’hébreu à partir du 6ème siècle av. J.-C. et qui fut parlée jusqu’au temps de Jésus et même plusieurs siècles après. L’araméen était la langue de l’empire babylonien, ainsi, dès lors qu’une partie d’Israël fut exilée en Babylonie au 6ème siècle av. J.-C., l’araméen fut adopté par les communautés en diaspora. Cependant, même si l’araméen a pris la première place dans la vie civile, on a toujours conservé l’hébreu comme langue cultuelle. On lisait les textes en hébreu lors des célébrations. L’hébreu a donc survécu et traversé les siècles, grâce aux textes sacrés d’Israël, l’Ancien Testament.
Avec les conquêtes d’Alexandre le Grand, le grec va pénétrer très largement au Proche Orient. A partir du 3ème siècle av. J.-C., la traduction de l’Ancien Testament est entreprise en grec. On appelle cette version « la Septante », car la légende d’Aristée dit que 70 sages venus de Jérusalem à Alexandrie ont réalisé cette œuvre.
Page du codex Leningrad, daté du 11è siècle de notre ère. Écrit en hébreu carré (avec signes vocaliques et diacritiques). Photo: Wikipédia
Gn 1,1-5 en grec
ἐν ἀρχῇ ἐποίησεν ὁ θεὸς τὸν οὐρανὸν καὶ τὴν γῆν
ἡ δὲ γῆ ἦν ἀόρατος καὶ ἀκατασκεύαστος καὶ σκότος ἐπάνω τῆς ἀβύσσου καὶ πνεῦμα θεοῦ ἐπεφέρετο ἐπάνω τοῦ ὕδατος
καὶ εἶπεν ὁ θεός γενηθήτω φῶς καὶ ἐγένετο φῶς
καὶ εἶδεν ὁ θεὸς τὸ φῶς ὅτι καλόν καὶ διεχώρισεν ὁ θεὸς ἀνὰ μέσον τοῦ φωτὸς καὶ ἀνὰ μέσον τοῦ σκότους
καὶ ἐκάλεσεν ὁ θεὸς τὸ φῶς ἡμέραν καὶ τὸ σκότος ἐκάλεσεν νύκτα καὶ ἐγένετο ἑσπέρα καὶ ἐγένετο πρωί ἡμέρα μία
Par ailleurs, d’autres livres de l’Ancien Testament ont été rédigés directement en grec : Baruch, Lettre de Jérémie, Judith, Tobie, les deux livres des Maccabées, Sagesse et Siracide. Ces livres ne figurent donc pas dans la Bible Hébraïque des Juifs, mais uniquement dans la Septante. On les appelle « deutérocanoniques ». Néanmoins, chacun de ces textes a ses particularités. Par exemple, on a découvert bien plus tard, au 20ème siècle, notamment lors de fouilles à Masada, plusieurs extraits du livre de Siracide en hébreu, qu’on ne connaissait jusqu’ici qu’en grec. Cela confirme que le livre de Siracide avait donc été originellement écrit en hébreu. Mais la version hébraïque, qu’on pensait perdue, a finalement été retrouvée.
Les chrétiens des premières générations ont surtout lu l’Ancien Testament en grec (la Septante), jusqu’à ce que saint Jérôme (347-420) propose une traduction latine de la Bible Hébraïque. Sa traduction, qu’on appelle « la Vulgate », a été majoritairement utilisée dans l’Église catholique jusqu’au 20ème siècle et constitue aujourd’hui encore la version liturgique de la Bible, celle que nous écoutons à l’église.
Saint Jérôme traduisant la Bible. Caravaggio. 1605-1606
Le Nouveau Testament
Tous les livres du Nouveau Testament ont été rédigés en grec. Dans l’empire romain, le grec était la langue administrative. C’était comme l’anglais d’aujourd’hui. Pour que le message de l’Évangile soit diffusé aux quatre coins de l’empire, il fallait écrire en grec.
Début de l’évangile selon saint Marc, codex Vaticanus.Daté du 4ème siècle de notre ère. Écrit en grec, en onciales (majuscules). Photo: Bibliothèque du Vatican
Le fait de pouvoir lire ces textes dans la langue dans laquelle ils ont été écrits n’est pas réservé aux savants. Peut-être vous sentirez-vous appelé à tenter l’aventure? Il n’y a pas d’âge pour commencer, reprendre ou continuer l’apprentissage des langues anciennes! Au cas où cela ne ferait pas partie de vos priorités (ce qui se comprend), alors vous pouvez au moins vous munir d’une grosse Bible (pas une Bible de poche) contenant des introductions à chaque livre, des notes de bas de page et des références en marge, ce qui vous permettra de plonger plus profondément dans les subtilités du texte biblique.
Emanuelle Pastore