Sous la domination égyptienne, assyrienne, babylonienne et perse

Des tribus « israélites » sont attestées dans les régions montagneuses de Canaan à partir du 13è siècle av. J.C. Toute cette région est contrôlée par l’Egypte. A partir du 10è siècle, deux royaumes émergent: Israël au Nord et Juda au Sud. Ces deux royaumes vont subir l’influence d’empires bien plus puissants qu’eux (l’Assyrie, puis la Babylonie) jusqu’à disparaître. Il faut attendre l’avènement de Cyrus II, roi des Perses, pour que les déportés israélites soient autorisés à rentrer dans leur pays. Une partie des déportés juifs choisissent cependant de rester en Mésopotamie, formant ainsi la première diaspora juive.

Artefacts du XIIIᵉ au Vᵉ siècle av. J.-C.

Sous la domination grecque

Dans le cadre de la conquête macédonienne de l’Orient, la Judée est prise par Alexandre le Grand en 332. Au début, le changement de régime n’affecte guère les Juifs, Le IIIe siècle, pendant lequel la Judée est contrôlée par les Ptolémées, correspond à l’ère des premiers contacts « philosophiques » entre Juifs et Grecs, et une curiosité mutuelle, quoique discrète, précède les affrontements hostiles qui se produiront souvent à partir du milieu du IIe s. av. J.-C. Les initiatives politiques toujours fluctuantes et les fortunes changeantes d’Antiochos IV Epiphane, conduisent à un conflit majeur.

Artefacts du IVᵉ au Iᵉʳ siècle av. J.-C.

Sous la domination romaine

La domination romaine effective sur le pays des juifs commence avec la conquête de Pompée en 63 av. J.-C. Hérode le Grand (40-4 av. J.-C) prend Jérusalem en 37 av. J.-C. Bien qu’il confère au Temple les dimensions monumentales que l’on perçoit encore dans le Mur des lamentations (mur d’enceinte occidental), Hérode est détesté par les Juifs traditionnels. Les révoltes juives contre le pouvoir romain sont sévèrement réprimées. En Judée, la révolte de l’an 70 ap. J.-C. conduit à la destruction du Temple par Titus (sous l’empereur Vespasien), et celle de 135 se solde par l’interdiction de Jérusalem et de la Judée aux Juifs.

Artefacts du Iᵉʳ – IIᵉ siècle ap. J.-C.

Histoire de la ville de Jérusalem

Rien ne semblait prédisposer ce petit coin de terre, ou plutôt de rocaille et de rochers, à jouer un rôle particulier dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, Jérusalem, ville sainte aux multiples facettes, occupe encore une place centrale dans l’histoire religieuse, culturelle et politique du Moyen-Orient. Depuis des millénaires, elle a été le témoin de nombreux événements majeurs, témoignant de la richesse et de la complexité de son passé. Convoitées par diverses civilisations et religions, ses ruines et ses monuments racontent une histoire faite de foi, de conflits, de paix et de résilience. Plonger dans l’histoire de Jérusalem, c’est parcourir un récit où passé et présent s’entrelacent, révélant l’importance profonde que cette cité conserve pour de nombreuses personnes à travers le monde.

Artefacts liés à l’histoire de Jérusalem

Sous la domination égyptienne, assyrienne, babylonienne et perse

Des tribus « israélites » sont attestées dans les régions montagneuses de Canaan à partir du 13è siècle av. J.C. Toute cette région est contrôlée par l’Egypte. A partir du 10è siècle, deux royaumes émergent: Israël au Nord et Juda au Sud. Ces deux royaumes vont subir l’influence d’empires bien plus puissants qu’eux (l’Assyrie, puis la Babylonie) jusqu’à disparaître. Il faut attendre l’avènement de Cyrus II, roi des Perses, pour que les déportés israélites soient autorisés à rentrer dans leur pays. Une partie des déportés juifs choisissent cependant de rester en Mésopotamie, formant ainsi la première diaspora juive.

Artefacts du XIIIᵉ au Vᵉ siècle av. J.-C.

Sous la domination grecque

Dans le cadre de la conquête macédonienne de l’Orient, la Judée est prise par Alexandre le Grand en 332. Au début, le changement de régime n’affecte guère les Juifs, Le IIIe siècle, pendant lequel la Judée est contrôlée par les Ptolémées, correspond à l’ère des premiers contacts « philosophiques » entre Juifs et Grecs, et une curiosité mutuelle, quoique discrète, précède les affrontements hostiles qui se produiront souvent à partir du milieu du IIe s. av. J.-C. Les initiatives politiques toujours fluctuantes et les fortunes changeantes d’Antiochos IV Epiphane, conduisent à un conflit majeur.

Artefacts du IVᵉ au Iᵉʳ siècle av. J.-C.

Sous la domination romaine

La domination romaine effective sur le pays des juifs commence avec la conquête de Pompée en 63 av. J.-C. Hérode le Grand (40-4 av. J.-C) prend Jérusalem en 37 av. J.-C. Bien qu’il confère au Temple les dimensions monumentales que l’on perçoit encore dans le Mur des lamentations (mur d’enceinte occidental), Hérode est détesté par les Juifs traditionnels. Les révoltes juives contre le pouvoir romain sont sévèrement réprimées. En Judée, la révolte de l’an 70 ap. J.-C. conduit à la destruction du Temple par Titus (sous l’empereur Vespasien), et celle de 135 se solde par l’interdiction de Jérusalem et de la Judée aux Juifs.

Artefacts du Iᵉʳ – IIᵉ siècle ap. J.-C.

Histoire de la ville de Jérusalem

Rien ne semblait prédisposer ce petit coin de terre, ou plutôt de rocaille et de rochers, à jouer un rôle particulier dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, Jérusalem, ville sainte aux multiples facettes, occupe encore une place centrale dans l’histoire religieuse, culturelle et politique du Moyen-Orient. Depuis des millénaires, elle a été le témoin de nombreux événements majeurs, témoignant de la richesse et de la complexité de son passé. Convoitées par diverses civilisations et religions, ses ruines et ses monuments racontent une histoire faite de foi, de conflits, de paix et de résilience. Plonger dans l’histoire de Jérusalem, c’est parcourir un récit où passé et présent s’entrelacent, révélant l’importance profonde que cette cité conserve pour de nombreuses personnes à travers le monde.

Artefacts liés à l’histoire de Jérusalem